Suite à notre visite à la clinique du sommeil d’Albi, le docteur Mullens nous a demandé de porter un « actimètre » au poignet. Il s’agit d’un appareil doté d’un accéléromètre ultra sensible capable de détecter le moindre de nos mouvements. Pendant un mois, nous ne l’avons pas quitté une seconde (sauf sous la douche), et nous avons en parallèle rempli une grille de sommeil. Une fois toute cette matière envoyée au Dr Mullens, il l’a compilée, puis analysée. Voici quelques uns des résultats…
Chaque jour nous avons rempli une grille de sommeil indiquant nos heures de lever, de coucher, les siestes et les événements remarquables liés au sommeil.
L’actimètre a en parallèle relevé notre activité. Le docteur Mullens a isolé une suite de jours significatifs pour l’analyser.
L’un des principaux intérêts de son analyse réside dans la détermination des « périodes propices à l’inactivité ». Concrètement, ce serait plutôt durant ces périodes qu’il faudrait placer d’éventuelles siestes.
Ce dernier tableau est le plus important. Il me donne les périodes, sur 24 heures, durant lesquelles je suis le plus susceptible de m’endormir, faire une sieste, avoir un coup de barre, etc. On appelle couramment ces heures favorables les « portes du sommeil ». Application concrète : choisir de s’endormir plutôt à ces moments-là.
Je cours des ultras depuis 2000, un bug sans doute, et j'ai dépassé la distance du marathon une bonne centaine de fois. Trail, route, piste, tapis, j'aime tout, sans concession, même si j'ai jeté mon dévolu depuis 2011 sur les 6 jours tapis (de course). 