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Je n’aurais pas franchement cru qu’il y avait un nom pour ça. Les 6 jours nous emmènent dans la sixième dimension, un espace mental qui a désormais un nom : l’espace de Calabi-Yau. J’avais déjà du mal à m’en sortir dans quatre dimensions, surtout quand on m’a mis Einstein dans les pattes, mais là, ce saut de deux crans me laisse perplexe. Et comme disait monsieur Brulé : « Parfois, l’homme le plus perplexe succombe aux vicissitudes les plus aléatoires. »

Alors, qu’est-ce que c’est ? Attention, ça va secouer mais faut tout lire ! Selon Wikipedia, « Un espace de Calabi-Yau de dimension complexe n peut être vu comme une variété riemannienne d’holonomie réduite à SU(n) (…) On peut aussi voir un espace de Calabi-Yau comme une variété kählérienne admettant une (n, 0)-forme holomorphe définie globalement et ne s’annulant nulle part. » Et le meilleur : « A partir de la dimension complexe 3 (dimension réelle 6) le nombre de Calabi-Yau devient infini et il n’existe pas encore de classification générale« .

Non mais vous vous rendez compte ? Non ? Wouallé, je vous explique ma théorie du Calabi-Yau. Dans cette sixième dimension, on ne s’annule pas, jamais, ce qui signifie entre autres qu’on ne s’arrête jamais, qu’on n’est jamais à l’état d’équilibre, toujours en action. Mais ça, c’est pour le p’tit Calabi-Yau de base, le Calabi-Yau de basse-cour, le Calabi-Yau du pauvre ! A partir de la 6D, le Calabi-Yau devient infini et inclassable. C’est bon ça, non ?

C’est trop puissant faut que je fasse une petite sieste…

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